Ce matin, le constat est inévitable.
Si je veux continuer à faire de la généalogie et à y prendre du plaisir, il est impératif que je m’organise et que je me tienne à cette organisation.
La généalogie est un loisir certes, mais comme tous les loisirs, que ce soit la pratique du sport ou les jeux en ligne, si on veut être un minimum efficace, il faut que le temps qu’on y consacre soit organisé et pensé.
Jusqu’à présent, j’ai picoré de droite de gauche, sans plan d’action, au gré de mes envies du jour. Un peu de vérification de sources par ci, du décryptage de registres par là, une petite recherche sur Gallica où je me retrouve à passer des heures à lire autre chose, certes je me fais plaisir, mais les limites sont atteintes.
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas à la base une fille désorganisée, bien au contraire, tous mes proches et mes anciens patrons vous le confirmeront. D’ailleurs je n’aurais pas été autant de temps responsable comptable dans de grosses PME sans savoir organiser un planning, répartir des tâches, et gérer des projets de moyenne envergure.
Sur le principe donc, je sais faire … enfin, je sais quand on parle job, patron, comptes à rendre, dates butoir ou même organisation du réveillon de Noël ou approvisionnement de la maisonnée.
Mais en généalogie, je ne suis pas du tout en ordre de marche. En fait à y penser, je fais de la généalogie comme je jouais – moins maintenant, plus le temps – à World of Warcraft, en dilettante totale. Et comme pour WOW, je suis arrivée au bout de la période où je pouvais gagner des niveaux – disons des générations – juste comme ça, sans aucune organisation ou sans aucun but défini. Je me connecte, je fais deux petites heures de généalogie, je trouve quelques nouveaux éléments, et je passe à autre chose. Et le lendemain, je prends une autre branche, comme ça pour voir.
Très très mauvaise façon de procéder, très fun, mais totalement inefficace.
Pourquoi ce constat soudain ? Je savais que j’étais peu organisée, mais ça ne me gênait pas jusqu’à hier.
Et puis hier, je suis allée au CHF de Versailles, que je salue , avec mes listes prêtes, tout ce que je voulais bien sur mon Ipad …. et je suis rentrée plutôt contente de moi.
Et ce matin, je suis là comme une idiote devant mes belles photos numériques et je me rends compte que je suis une cruche. Tant va la cruche à l’eau ….. et elle va bientôt casser …
Je n’ai pas nommé mes photos, je n’ai pas écrit sur une liste ce que je prenais en photo, et du coup j’ai du mal à les exploiter intelligemment. De plus, je suis bien obligée de constater que je rame vraiment en paléographie allemande, et que mon manque d’autonomie sur ce plan va m’empêcher d’avancer comme j’en ai envie dans cette branche.
Ce qui signifie que j’aurais dû avant de me lancer dans les recherches en Alsace avant la Révolution prendre des cours de paléographie allemande, même si je meurs d’envie d’en savoir plus sur les Flach, Schulz, Greiner et autres Karcher, et même si mon sponsor – enfin, mon mari – est très très intéressé par cette branche. Après tout c’est la sienne. Mais non, j’ai mis la charrue avant les boeufs, moi la descendante de générations de laboureur . Sérieusement, je m’en veux ….
Et vous, dont certains font de la généalogie à la fois au niveau professionnel et à titre personnel, comment vous organisez vous? Quels outils avez vous mis en place ? Quels sont vos bons tuyaux que je pourrais allègrement réutiliser ?
Sources et liens
- Centre d’Histoire Familiale de Versailles
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