Naitre en 1788 d’un père qui professe des idées contre révolutionnaires n’est pas un gage d’enfance paisible et routinière. Suivez moi sur les pas d’Anne Joséphine Landes, petite fille de Gratien Landes et Catherine Lebois Duclos, sur les quelques étapes de son parcours que j’ai pu reconstituer.
J’ai choisi pour illustrer les voyages d’Anne Joséphine de vous présenter sa vie sous forme d’une frise chronologique et cartographique.
Je n’ai pas encore retrouvé la trace d’Anne Joséphine après son retour en France.
D’après la déclaration de succession de sa mère, il semble qu’elle vive à Paris en 1826, probablement avec son mari qui doit occuper un poste dans l’administration de la poste.
En 1841, je retrouve Bruno Marmin dans le recensement de Boulogne-sur-Mer, il vit au 4 rue d’Aumont, il est dit « pensionné de l’Etat » homme marié, mais son épouse n’habite pas avec lui. Il partage sa maison avec une domestique et Théodore de Cousemaker, substitut du procureur du roi. Où se trouve son épouse ? Pourquoi ne vit elle pas avec lui ? Est elle vraiment toujours vivante ?
J’ai vérifié les tables décennales de Dijon et de Boulogne-sur-Mer sans trouver de mention du décès d’Anne Joséphine Landes, elle est probablement morte ailleurs, mais où ? Paris ? Elle n’est pas mentionnée dans l’Etat Civil reconstitué.
Je ne trouve rien non plus concernant leur fils, Louis Guillaume Jules Marmin.
Revenons sur les événements qui ont eu lieu pendant la Révolution, l’emprisonnement de son père, l’évasion, la vie en Suisse, l’épisode tellement romanesque de la petite fille qui se jette aux pieds de la femme du général pour implorer sa pitié et demander la grâce de son père. Je n’en ai pour l’instant que des récits au second degré. Comment vais je pouvoir un jour vérifier cette histoire ?
Quant à toute cette période où je retrouve plusieurs descendants de Gratien Landes et Catherine Lebois Duclos en Hollande, travaillant tous pour l’administration des postes du Directoire, puis de l’Empire, c’est également un sujet qui m’interpelle. Les Archives Nationales ne sont a priori pas très riches en archives sur cette administration et cette période, il n’y a pas de dossiers du personnel, malheureusement. Pourtant l’histoire des descendants de ma branche parisienne passe par leurs fonctions au sein de l’administration des postes en Hollande : Louis Mathurin Pelletier de Chambure en est le directeur entre probablement 1800 et 1814 départ des Français, Anne Joséphine vit en mai 1812 à Utrecht, et Alexandre Louis Claude Pelletier de Chambure ( Sosa 86 de mes enfants ) y travaille comme Caissier principal des postes de Hollande en mai 1812 et s’y marie, avec une jeune hollandaise, Johanna Donker van der Hoff, dont le père travaille aussi pour l’administration de la poste, le 20 décembre 1812 à Amsterdam, en présence de Louis Mathurin Pelletier de Chambure. Il est clair qu’il y a là un ensemble d’événements qui méritent que je m’y attache, mais la recherche promet d’être ardue …
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