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Adele Kuehner est née à Odessa le 8 février 1886. Fille d’un artisan, elle a fait des études pour pouvoir subvenir à ses besoins. C’est ainsi que nous avons dans nos archives familiales deux documents d’un intérêt particulier : le diplôme de télégraphiste obtenu par Adele en 1906, l’année de ses 20 ans, et une photographie que j’imagine prise dans un service où Adele pourrait avoir travaillé, même si elle ne figure pas sur l’image, puisque cette photo appartient à l’album où se trouvent les photos de famille d’Adele.

Voici le diplôme, qui est malheureusement en russe et que je ne vous transcrirai donc pas. Il concerne bien Adele, je sais maintenant lire son nom en cyrillique manuscrit , et j’y ai repéré sa date de naissance. Sur la première page sont inscrites les notes obtenues à l’examen, a priori de bonnes notes. Il faudra un jour que je fasse transcrire mot à mot tous ces documents russes, mais ce n’est pas ma priorité financière pour le moment.

La photo ci dessous, prise forcément à Odessa entre 1906 – année où Adele obtient son diplome – et 1909, année où elle se marie et cesse de travailler, comme c’était d’usage dans la petite bourgeoisie de l’époque, représente un service de télégraphe, public ou privé, rien ne nous l’indique.

Au premier plan, on remarque un instrument que j’identifie comme un télégraphe de Morse

 

Devant les jeunes femmes assises, un autre instrument que j’identifie comme un télégraphe imprimant Hugues

Mes compétences techniques ne me permettent pas de vous expliquer la différence entre les deux appareils.

Il y a au fond de la pièce, derrière le jeune homme assis – que j’imagine être le chef de service – un élément que je pense être un standard téléphonique. En voici un détail grossi, pour les spécialistes parmi vous, qui pourront me confirmer mon idée, ou m’indiquer de quel instrument il s’agit.

 

Je suis sûre qu’à force de lire sur ce blog différents aspects de la vie d’Adele – la grand mère de mon mari, sans rapport avec un film récent – comme moi vous commencez à vous attacher à elle. Alors pourquoi ne pas finir cet article sur une nouvelle photo d’Adèle ?