J comme Jeanne

Ecrit par

Brigitte Billard

Publié le

Temps de lecture : 10 minutes




Aucun thème précis pour cette nouvelle participation du blog au Challenge AZ initié par Sophie Boudarel, de la Gazette des ancêtres, juste une promenade à la rencontre de personnes ou d’anecdotes rencontrées au cours de mes recherches


J’ai actuellement retrouvé et identifié environ 1400 ancêtres directs – Sosa – de mes enfants. Parmi eux, il y a 83 Jeanne. Alors pourquoi ai-je choisi de vous parler de Jeanne Coste, anonyme parmi les anonymes, petite paysanne du Périgord à la fin du 18è siècle, elle plutôt qu’une autre ? Que peut on dire sur une de ces inconnues qui parsèment nos arbres, quand on n’habite pas à côté de leur lieu de vie, quand peu de choses sont en ligne sur les sites des archives départementales?

Domestiques au château

La petite Jeanne est baptisée le samedi 11 janvier 1749, au bourg de Jumilhac-le-Grand, dans le nord du Périgord.

du bourg
le onze janvier a este baptizee jeane fille naturelle et legitime
de aubain coste et de marie ouzeau, ont esté parains jean
ventou et jeane ouzeau qui on declare ne scavoir signer

Sans doute Jeanne est-elle née le même jour, ou peut-être la veille. Et très probablement est-elle née dans les communs du château de Jumilhac.

Quand on étudie qui sont les parents et grands parents de Jeanne, on note très vite que dans les actes qui les concernent, ils sont domestique, valet ou même cuisinier au chateau.

Jeanne est la fille d’Aubin Coste et de Marie Ouzeau, qui se sont mariés le 1er février 1740 à Jumilhac.

Le premier jour de fevrier mille sept cent quarante
appres les fiancailles et la publication faite des bans
du mariage d’entre aubin coste dit dupuy domestique au
present chateau
, et marie ouzeau fille legitime d’aubin
ouzeau
dit pirole cusinier audit chateau et de yzabeau
_ du present bourg ne sestant descouvert aucun
empeschement audit mariage je curé sous signé leur ay
donné la benediction nuptiale suivant les formes de
l esglise en presence de pierre et autre pierre braud
marguilliers de pierre et jean tallet tous du present
bourg qui non signé pour ne scavoir

Le père de Jeanne, Aubin Coste, est donc domestique au château de Jumilhac quand il se marie en 1740. Il épouse la fille du cuisinier du château, Aubin Ouzeau.

Quant au père d’Aubin Coste, qui se nomme aussi Aubin Coste, on apprend dans son acte de mariage du 3 février 1706 qu’il est valet au château.

Le neufvieme feuvrier 1706 apres les fiancailles
et publication des bans d entre aubin Coste valet
au present chateau
et jeanne jarrit du village
de villesanges sans aucun empechement je vicaire
soussigné les ay marié en presance de bernard
habrie du presant bourg et de francois bonnet
et de guinaud Roux du village de rue les bans
ayant esté controllé par Roux au controlle de
jumilhac

La famille de Jeanne est donc liée, et depuis au moins deux générations, au château de Jumilhac, mais le domaine de sa famille est davantage la cuisine que les salons de réception.

Aubin Coste et Marie Ouzeau ont au moins 6 enfants ensemble, dont cinq – y compris « ma » Jeanne – arrivent à l’âge adulte et ont à leur tour des enfants.

  • Aubin Coste, qui est au moins le 3ème à porter ce nom , né vers 1741 – époque où les registres sont lacunaires -, tisserand, marié en février 1771 avec Marguerite Malissien, de huit ans son ainée, qui meurt quelques mois après le mariage, puis marié en secondes noces en juin 1773 avec Magdeleine Thuillier; il meurt à 40 ans environ dans la commune d’Excideuil, où il était de passage.
  • Elisabeth – ou Isabeau selon les actes – Coste; baptisée le 11 février 1743, sa grand mère maternelle Yzabeau – Isabeau – Ellisabeth Dupuy est sa marraine; mariée le 5 mars 1767 avec Aubin Joubert; décédée au village de Puylassort le 12 juin 1807, à l’âge de 64 ans
  • Andrine Coste, petite fille baptisée le 7 mai 1746, dont je ne retrouve ensuite aucune trace
  • Jeanne Coste, née en janvier 1749, Sosa 179, génération 8, de mes enfants
  • Gabrielle – nommée Françoise sur les actes de mariage de ses enfants et son acte de décès – Coste, née le 20 février 1752, mariée le 13 mai 1777 avec Pierre Martin – ou Marty sur certains actes ; morte le 12 février 1822, à l’âge de 69 ans, au village de Villesanges.
  • Pierre Coste, né le 25 février 1756, marié le 29 août 1780 avec Louise Jarrit, mort le 1er mars 1820 à l’âge de 64 ans.

Un enfant environ tous les 3 ans, le rythme des naissances semble régulier, et laisse supposer un allaitement assez long de chaque nourrisson. Il n’y a pas de rupture importante du rythme des naissances, il est donc possible qu’il n’y ait pas eu de fausse couche ou d’enfant mort en bas âge.

Mis à part Aubin, l’aîné de la fratrie, qui s’est marié en secondes noces à Thiviers et est mort à Excideuil, la vie de tous les autres frères et soeurs de Jeanne, tout comme la sienne, se déroule exclusivement sur le territoire de Jumilhac-le-Grand.

Jumilhac-le-Grand, aux confins du Périgord et du Limousin

Jumilhac-le-Grand est une petite ville située dans le nord du Périgord, à la limite du Limousin.

Geoportail

C’est aujourd’hui la région qu’on appelle le Périgord vert.

Aux temps anciens des Gaulois et des Celtes, il y avait des mines d’or aux Fouilloux. On peut encore s’initier à l’orpaillage dans la région.

Plus tard, c’est le fer qui est extrait aux alentours de Jumilhac. Qui dit fer dit forge, et très tôt le long de l’Isle, qui traverse la commune, des forges s’installent.

C’est aux forges, et à ses maîtres de forges, la famille Chapelle, que Jumilhac doit son expansion, sa notoriété, et surtout son château, qui lui vaut dès le 18ème siècle le qualificatif de « le Grand ». Le Grand Jumilhac, comme on le lit sur les cartes de Cassini, en raison du château.

Toutes les citations qui suivent sont tirées du livre Jumilhac-le-Grand au fil du temps.

Ce que le visiteur apercevra d’abord, en arrivant à Jumilhac, c’est, évidemment, le château. Impressionnant, quelque peu étrange avec ses fantastiques toitures, dominant l’Isle de sa masse imposante, il semble dressé là, comme naturellement depuis toujours.

Le château de Jumilhac se dresse sur un éperon rocheux qui domine de près de quarante mètres la vallée encaissée de l’Isle qui, ici, est plutôt impétueuse.

Si la famille Chapelle possède toujours le château quand les grands parents et parents de Jeanne y travaillent, au début du 18ème siècle, ils n’y habitent plus de façon continue depuis quelques temps. Les Chapelle vivent désormais à Paris, et reviennent régulièrement sur leurs terres, dont ils assurent la justice seigneuriale.

La vie économique de la paroisse, très étendue, de Jumilhac au 18è siècle repose sur deux activités principales : la terre et la forge. Et bien sûr, on trouve quelques services au bourg : des auberges, un chirurgien, et quelques « notables » pour les besoins de la vie civile : juge, prevôt, notaire, toutes fonctions nécessaires pour la cour de justice du marquisat, qui siège au bourg. Et au château, il y a bien sûr le petit peuple des serviteurs, auquel appartient la famille de Jeanne, du moins à sa naissance.

Plus tard, son père Aubin Coste est dit tisserand, une autre des activités fréquentes – et saisonnières – de la région. On cultive le lin, que l’on tisse ensuite pour les besoins locaux principalement.

La paroisse comptait environ 2000 âmes à la fin du 17è siècle, au moment de la famine de 1693, qui a coûté la vie au quart de la population. On peut estimer que pendant la seconde moitié du 18è siècle, la population n’avait pas encore pu se reconstituer, et qu’un peu moins de 2000 habitants peuplaient les très nombreux villages de la paroisse.

Pierre Ortega a étudié la convocation des habitants de Jumilhac pour les Etats Generaux en 1788. A l’époque, la paroisse dénombre 450 feux, ou foyers, dont on estime la taille à 6 personnes dans chaque feu en moyenne, ce qui nous donne au moment de la Révolution une population d’environ 2700 personnes sur la commune de Jumilhac-le-Grand, hors Chalusset, paroisse voisine qui sera fusionnée avec Jumilhac pendant la Révolution. On peut aussi noter que sur cette population, seules 80 personnes sont convoquées à l’assemblée préparatoire des états généraux. Il n’y a donc à Jumilhac que 80 hommes français de plus de 25 ans compris dans les rôles des impositions de la paroisse.

Un acte de mariage non filiatif

En 1769, Jeanne Coste a 20 ans. Le 18 juillet 1769, elle épouse Pierre Tallet à l’église paroissiale. L’acte, comme souvent à cette époque dans le Périgord, est très succinct.

AD24 – BMS Jumilhac 1769-1792 – vue 16/268

mariage dupuis lasort Le dis huit juliet 1769 apres les fiansailles et les trois publications de bans de mariage entre pierre talet et jeanne coste sans quil se soit decouvert aucun enpechement soit syvil soit quanonique je declare leur avoir donné la benediction nuptiale selon les regles prescriptes par la ste eglise selon les regles prescriptes par la ste eglise en presence de aubin coste pierre talet aubin coste et de jean talet qui non scut signer

En septembre 2015 déjà j’avais essayé de savoir qui étaient les parents de Pierre Tallet. Depuis, j’ai continué à chercher, régulièrement, sans obtenir pour l’instant de certitude.

L’hypothèse la plus probable est une filiation du mariage entre Pierre Tallet, dit menuisier, habitant le village de Puylassort, et de son épouse Jeanne Ouzeau.

Différents éléments appuient cette hypothèse.

  • le mot « menuisier » accolé au nom de l’époux dans l’acte de 1769 pourrait être le surnom de la famille – et non la profession de l’époux. En effet, Pierre Tallet, époux de Jeanne Ouzeau, est le fils de Jean Tallet, du village de Puylassort, dit Janton le menuysier.
  • le mariage en 1769 est dit de « puylassort », là où demeurent aussi d’autres lignées de Tallet, alors qu’il semble que Jeanne Coste, l’épouse, habite plutôt le bourg,
  • lors de la naissance de l’ainée des enfants de Pierre Tallet et Jeanne Coste, ses parrain marraine sont Pierre Tallet menuizier – possible grand père paternel – et Marie Ouzeau, grand mère maternelle
  • lors de la naissance de la seconde enfant, Jeanne Tallet, la marraine est Jeanne Ouzeau, possible grand mère paternelle

le quinze juin j’ay baptisé marie
née de hier fille legitime de pierre tallet
et de jeanne coste ha[bitan]ts de puey parrain
pierre tallet menuizier et marraine
marie ouzeau qui non pas signer

Mais il y a deux éléments qui pourraient réfuter cette théorie.

  • Pierre Tallet menuizier et Jeanne Ouzeau se sont mariés le 26 octobre 1751, et leurs fils Pierre – oui, ils ont deux fils qui sont prénommés Pierre – naissent en 1752 et 1754. Si un Pierre Tallet né en 1752 se marie en juillet 1769, il n’a que 17 ans. Il est bien sûr possible qu’il se marie, mais est-ce vraiment cohérent ? Pourquoi une telle hâte ?
  • Le second problème tient à la parenté des possibles époux. Jeanne Ouzeau, la mère possible de Pierre Tallet, est la sœur de Marie Ouzeau, la mère de Jeanne Coste. Pour que des cousins germains se marient, en 1769, il faut une dispense. Et comme vous avez pu le lire dans l’acte de mariage de Pierre Tallet et Jeanne Coste, le curé ne fait mention d’aucun empêchement, d’aucune dispense …..

Alors ? Un contrat de mariage serait le bienvenu, mais les registres de maitre Germain, notaire à Jumilhac, sont lacunaires pour l’année 1769. Il faudrait que je plonge dans les archives notariales de Jumilhac, il y a forcément un élément dans un document qui me permettrait de résoudre cette énigne.

Un jour peut-être, mais pas aujourd’hui.

Mère de famille, épouse de notable

Avant son mariage, Jeanne n’avait existé dans les archives qu’en relation à son père. Maintenant qu’elle est mariée, on ne va la trouver mentionnée que comme mère, ou occasionnellement comme marraine.

Pierre Tallet lui va se faire une place dans le bourg, où la famille vient habiter entre 1776 et 1780.

En février 1782, il est juge postulant. Il va devoir instruire – avec enquête, interrogatoires, …. – la mort suspecte d’un certain Pierre Roux, noyé dans l’étang de la Fouillarge. L’affaire nous est contée par Pierre Ortéga, qui l’a trouvée dans les archives de la cour de justice marquisale. Malheureusement, on n’aura pas la conclusion de cette affaire. Accident, crime, le mystère reste entier.

En 1788, Pierre Tallet n’est plus postulant, il est désormais juge de la cour de justice marquisale, celle du marquis de Jumilhac. Il doit entre autres faire appliquer par les commerçants de la paroisse différentes ordonnances concernant les mesures légales pour la vente du vin – entendez l’étalonnement des bouteilles, quelques années avant que la Révolution impose le litre – mais également concernant les horaires de vente des boissons – on ne vend pas de vin à l’estaminet pendant la grand messe – et fixant également le prix des denrées officielles.

Dans certains actes trouvés dans les registres paroissiaux, il est parfois mentionné comme notaire royal, ce qui m’interpelle. Il y a bien à Jumilhac un notaire qui porte le nom de Tallet, mais son prénom est Jean, et non Pierre.

En revanche, il semble certain que Pierre Tallet a été brièvement un des maires de Jumilhac au début de la Révolution.

Pendant ce temps, Jeanne met au monde des enfants, 8 en 24 ans de mariage.

  • Marie, née le 14/06/1772; baptisée le 15, dont le parrain est Pierre Tallet dit menuizier – son grand père paternel ? – et la marraine Marie Ouzeau, sa grand mère maternelle. Elle se marie à 20 ans, le 10 prairial de l’an III, avec Jacques Marquay.
  • Jeanne, née et baptisée le 26/12/1774, dont la marraine est Jeanne Ouzeau, peut etre sa grand mère paternelle, et dont je ne retrouve pour l’instant pas d’autre trace.
  • François, né à Pueix, hameau de Jumilhac, aujourd’hui le Puy, le 14 août 1776, baptisé le lendemain, dont les parrain et marraine me sont actuellement inconnus, et dont je ne retrouve ensuite plus de trace.
  • Aubin, né au bourg de Jumilhac le 4 août 1780, baptisé le même jour, filleul d’Antoinette Desnoyers, fille d’une certaine Aubine Tallet dont je ne retrouve pas avec certitude la filiation, et dont le parrain est Aubin Joubert, son oncle par alliance, mari d’Elisabeth la soeur de sa mère. Aubin épouse Marguerite Barrot le 9 ventôse an X et meurt jeune, à 37 ans, en juin 1818
  • Pierre, né le 8 septembre 1784, baptisé le lendemain, filleul de Pierre Coste, son oncle, et de Marie Tallet, que je ne sais pas à qui rattacher. Pierre se marie le 7 juin 1808 à Saint-Priest-les-Fougères avec Anne Chausseau. Il décède à 66 ans, à Jumilhac, le 25 juillet 1851.
  • Marie Elisabeth, la Sosa 89 de mes enfants, nait le 23 février 1787. Elle est baptisée le lendemain. Sa marraine est sa tante Elisabeth Coste, son parrain un certain Pierre Coste, oui mais lequel. C’est dans l’acte de baptême d’Elisabeth que son père est dit « notaire royal » …. Elisabeth épouse le 9 février 1804, à Jumilhac, Pierre Dabzat. Leur fils Laurent, né en 1806 à Chalusset, intégré à la commune de Jumihac, est le grand-père de la grand-mère maternelle de mon mari. Mais tout ça est une autre histoire.

le vingt quatre fevrier jay baptisé elisabeth née
hier fille legitime de pierre tallet notaire royal et
de jeanne coste du bourg parrain pierre tallet
et marraine elisabeth coste qui non pas signé

  • Pierre, baptisé le 17 juillet 1789, à l’aube de la Révolution, et dont je ne sais rien d’autre
  • Aubin, né le 14 décembre 1794, marié en 1818 avec Gabrielle Bouchaud. Il sera tailleur d’habits, et va mourir le 11 août 1865, à l’âge de 70 ans.

Aubin Tallet est le dernier enfant de la fratrie, et pour cause. Il est un enfant posthume, né six mois après le décès de son père.

Jeanne a 45 ans en juin 1794. Sa mère Marie est morte trois ans avant, le 11 mai 1791. Son père Aubin Coste vit toujours à Jumilhac, même s’il n’est plus tout jeune. Son mari Pierre Tallet est désormais le maire de la nouvelle commune de Jumilhac. Jeanne a quatre enfants vivants, dont l’ainée approche de l’âge du mariage, et elle est enceinte d’un nouvel enfant. Mais le onze messidor an 2 de cette nouvelle ère, le 29 juin 1794 de l’ancien monde, Pierre Tallet meurt dans la matinée.

Le douze du mois de Messidor l’an 2.è de la
Republique Française, une & indivisible; pardevant moi officier public soussigné
se sont présentés pierre coste et pierre talet beau fre parent et voisin du décédé
ägé de trente six ans
exerçant la profession de tysseran demeurant au present bourg
ägé de quarante cinq ans exerçant la profession de Marchand
demeurant au present Bourg lesquels ont
déclarés que pierre talet agé de quarante cinq ans maire de la commune epoux
de jeanne coste du dit bourg
est décédé le onze du courant à huit heures avant
midy. Sur quoi, je soussigné, me suis transporté au lieu où est ledit décédé, & je
me suis assuré de son déces. En foi de quoi j’ai signé non
les declarans, pour ne savoir de ce interpellés

Désormais, la veuve Tallet va assister à l’enterrement de son père, au mariage de ses cinq enfants, avant de s’éteindre à 69 ans, le 19 mai 1818, au bourg de Jumilhac.

On pourrait dire beaucoup plus de choses sur la vie de Jeanne en fouillant les archives. On pourrait trouver les contrats de mariage de ses enfants, l’inventaire après décès probable de son époux, sa propre déclaration de succession.

Mais il faudrait pour cela aller aux archives départementales de Dordogne.

Un jour, peut-être.

Sources et liens

  • Jumilhac le Grand au fil du temps – Pierre Ortega – Edition numérique -ISBN 29123470608

Une réponse à “J comme Jeanne”

  1. Une vie bien remplie joliment remise en contexte !

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