Un arbre mondial en ligne, utopie ou science fiction ?

Ecrit par

Brigitte Billard

Publié le

Temps de lecture : 5 minutes


La toile bruisse de rumeurs de logiciels ou d’applications déjà en place – Family search – ou à venir – dont l’objectif serait de permettre aux généanautes de constituer de façon collaborative un arbre généalogique mondial en ligne.

Au lieu de travailler chacun dans son coin, sur son petit arbre à soi, chaque généalogiste apporterait sa petite pierre à un arbre commun, où presque par magie on finirait par refaire les connections entre l’humanité depuis que la trace des individus est restée sur le papier.

Belle idée, que j’aime beaucoup intellectuellement. J’ai un peu « joué » déjà avec certains rameaux de mon arbre que j’ai resaisis dans Family Search, mais pour l’instant personne n’est venu s’y raccrocher …

Le grand principe fondateur de ces différents logiciels, c’est le lien absolu entre une personne indiquée et la source qui permet de la situer là à cet instant donné, avec les relations familiales correspondantes. Tout ce que vous indiquez dans l’arbre global en ligne doit reposer sur un document – acte civil ou notarié, listes de recensement, article de journal, dossier militaire … document que vous devez indiquer de façon très précise dans les sources pour permettre à d’autres généanautes de vérifier ce que vous avez saisi et de se raccrocher au même individu.

Sur le papier, c’est clair et ca me plait.

Mais …. parce qu’il y a toujours un mais quelque part ….  je suis dubitative sur l’application pratique de cette idée séduisante. Dès qu’on remonte dans le temps – et par forcément très loin, dès le 19ème siècle – il peut être complexe de déterminer avec précision qui est qui dans un acte.

A titre d’exemple, je travaille en ce moment – par petites périodes – sur un grand projet un peu fou de reconstitution des familles sur mon petit triangle Chalandray-Latillé-Ayron. J’ai donc entrepris de saisir la totalité des individus que je rencontre dans les actes mis en ligne sur le site des archives départementales de la Vienne. En passant par la Saisie des actes d’Heredis, je peux vraiment lier tous les éléments d’un acte à une source, non seulement les données de base comme la date de l’événement, mais aussi le domicile de toutes les personnes présentes à un moment donné, celui de l’acte. Je suis seule à travailler sur mon logiciel, et j’ai en gros toujours la même façon de raisonner. Et pourtant, je commence au bout de 30 ans de registres et de deux recensement sur la même commune  à avoir des problèmes d’identification de certaines personnes. Si le lien de parenté ou l’âge d’un témoin n’est pas indiqué – ce qui arrive même dans certains actes de la fin du 19ème siècle – comment savoir si le Pierre Robin que l’acte m’indique comme témoin – laboureur à Cramard, commune de Chalandray – est le père ou le fils ? Si à cette date ils sont tous deux vivants, à part tirer au sort ou créer un troisième Pierre Robin témoin de l’acte, je n’ai aucun moyen d’être sûre de mon choix.

Reculons dans le temps, et passons maintenant à une période où il n’y a pas de recensement. Je n’ai maintenant plus de moyen de savoir si mes Pierre Robin sont tous les deux vivants, de savoir si par hasard il y a un troisième ou un quatrième Pierre Robin dans le coin – parce que je vous assure que pour certains couples nom-prénom, j’en ai parfois jusqu’à quatre ou cinq sur la même commune ….

Alors dans le cadre du méga arbre mondial, je fais quoi ? Vous allez me dire que je vais me contenter de saisir les actes principaux, et pas les actes où l’individu est témoin. Seulement si vous avez déjà essayé de faire des lignes de vie pour retrouver un ancêtre qui vous échappe, vous savez que les actes où il est témoin ou parrain lors de l’événement concernant une tierce personne vont vous donner des éléments importants : il est vivant, il habite à tel endroit …. petites pierres que vous ajoutez à votre ligne de vie. A mon niveau, c’est à travers certains témoins que j’ai reconstitué certaines alliances dont je n’avais pas eu conscience.

Vous comprenez pourquoi je suis un peu dubitative …

J’ai d’autres doutes sur une des conséquences probables de la mise en place de ce genre d’arbre mondial.

Imaginons que je décide de me lancer et de jouer totaltement le jeu. Je ne vais pas pouvoir maintenir en parallèle deux arbres, l’un sur mon disque dur, et le second sur internet où je viendrais en parallèle saisir tout nouvel acte pris en compte dans Heredis – ou tout autre logiciel que vous utilisez. Pratiquement, c’est totalement impossible. Si je veux me lancer, il faut donc que j’accepte de ne plus avoir ma généalogie sur mon disque dur. Mais alors, comment est ce ma généalogie ? Comment puis montrer à mes enfants, mes neveux ou mes cousins d’où ils viennent, et qui est telle personne dont je leur montre la photo. Sur un arbre mondial, je ne vais commencer à indiquer les données que des personnes décédées, et si une de mes cousines veut faire le lien avec sa petite fille nouvelle née, sur internet comment vais je lui montrer ?

Allez, encore une petite question : toutes ces données que nous allons mettre sur le cloud, comment savoir si elles seront pérennes ? Que se passerait il si le serveur crashait et que tout ce qu’il contient était perdu ? Je reconnais qu’il y a peu de chances qu’une société un peu sérieuse ne mette pas en place des outils de sauvegarde redondants, mais la question peut quand même être posée.

Autre problème à consonance plus économique – et qui explique pourquoi je ne sauterai pas le pas comme certains de ne plus avoir d’arbre qu’en ligne sur des systèmes comme Geneanet ou MyHeritage. Si pour des raisons économiques la société qui gère ses applications doit disparaître, et que l’utilisateur que je suis a tout mis en ligne chez eux, vais je voir tout mon travail disparaître en même temps ? Si l’arbre mondial en ligne sur lequel j’ai passé des jours disparaît, aurai je le courage de recommencer si je n’ai rien gardé sur mon disque dur ?

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Entendons nous bien, je ne suis pas négative, je me demande seulement comment les différents projets dont on entend parler vont essayer de répondre à ces questions. Pour l’instant, nous n’avons fait qu’en entendre parler, lire des articles – très tentants je l’avoue – qui en parlent, et je n’ai pour l’instant pu tester que l’arbre de Family Search – qui me laisse un peu sur ma faim, peut être parce que peu d’Européens s’y sont intéressés …. Ce genre de projet ne peut fonctionner à mon sens  que s’il est vraiment participatif et rencontre un public large et fortement impliqué.

Alors en attendant – avec impatience, parce que je suis vraiment curieuse de voir en pratique comment ca peut marcher et que j’aime vraiment l’idée … – de voir à quoi les différentes beta versions des projets français vont ressembler, je vais continuer à travailler à mon projet d’arbre multi communal ….

Sources et liens

12 réponses à “Un arbre mondial en ligne, utopie ou science fiction ?”

  1. Nicolas

    Je profite encore de cet espace convivial pour exposer certaines réponses :
    L’arbre universel semble en effet vouloir nous « déposséder » de nos ancêtres extraits avec acharnement des profondeurs de l’oubli. On découvre un ancêtre, une lignée, comme on découvre un trésor. On réclame de pouvoir le garder près de soi, de l’exposer comme un trophée, d’être reconnu comme « l’inventeur » et d’en être récompensé d’un minimum de considération. C’est un frein naturel et légitime au travail collaboratif et Brigitte, c’est un comportement parfaitement rationnel ;-). Alors contrairement à ce qu’avance Frédéric, nous avons imaginé que le chercheur puisse, s’il le souhaite, signer ses découvertes, ce sera le premier qui crée l’individu, ceux qui y adjoindrons des documents (des personas pour ceux qui suivent), ceux qui voudront en être les « parrains » … La traçabilité c’est aussi « qui a fait quoi ». Toutefois j’espère que nous sommes de plus en plus nombreux à penser qu’une fois découverts, ces trésors doivent être accessibles à tous comme un patrimoine commun, et que c’est là le plus important. Nous n’irons donc pas jusqu’aux tests de paternité ^_^.

    La question de la sphère privée et des documents sensibles est une vraie problématique. L’exemple factice de Sophie reflète la réalité. Il est inutile d’invoquer les aspects moraux de la chose, c’est un fait, on doit juste en tenir compte dans nos modèles.
    Pour reprendre une autre remarque, nous n’avons pas parlé de rigueur en terme d’information mais en terme de traçabilité ou provenance des informations. Notre modèle permet de conserver par exemple toutes les orthographes des individus (une par persona) et plus généralement toutes les informations brutes. Afin d’identifier cet ancêtre, on lui donnera un nom arbitraire choisi parmi ces orthographes, mieux! chaque utilisateur pourra lui choisir un nom différent.
    L’erreur dans les preuves (le curé qui a inversé le nom de la mère et de la belle-soeur) est aussi au programme. Dans le processus généalogique, si preuve1 + preuve2 + preuve3 = résultat incohérent, c’est qu’une des opérandes est fausse. Le résultat devient alors opérande pour déterminer quelle preuve est erronée. Cette preuve – le document – doit donc pouvoir être rectifiée tout en conservant les données originales. Cela devrait faire l’objet d’une publication évoquant très modestement les principes et les conséquences du raisonnement inductif en généalogie.

    Reprendre des travaux oui, en se basant sur nos gedcom, c’est déjà bien. Mais en prenant le problème à l’envers, c’est-à-dire en important d’abord les relevés de documents en listes, ça devrait déjà apparaître plus évident …

    Nicolas L.
    Brozer

  2. Nicolas Lawriw

    Bonjour,
    Je ne résiste pas à répondre « techniquement » à la très pertinente question du doute :

    « il peut être complexe de déterminer avec précision qui est qui dans un acte »
    « comment savoir si le Pierre Robin que l’acte m’indique comme témoin – laboureur à Cramard, commune de Chalandray – est le père ou le fils ? »
    « … de savoir si par hasard il y a un troisième ou un quatrième Pierre Robin dans le coin »

    Dans le modèle Brozer : vous saisissez 1 personne (persona) témoin dans le document, et aviez créé 2 individus dans l’arbre, le père et le fils à partir d’autres documents. Vous avez 3 « entités » stockées. Vous liez la personne (le témoin) à chacun des 2 individus de l’arbre (liaison n-n pour vous qui maîtrisez les bdd) et vous ponderez ces liens à 50% de pertinence.
    Résultat du point de vue du document : le témoin est soit le père soit le fils.
    Résultat du point de vue du père ou du fils : dans leur ligne de vie automatique, à la date du document, « est peut-être le temoin de … et serait laboureur à Cramard à ce moment là (ref. doc. X) »

    Que se passe-t-il si vous trouvez la preuve que finalement, c’est ni le père ni le fils ? Vous supprimez les liens et seulement les liens, ou les remplacez par « n’est pas ». Tout rentre dans l’ordre dans leur ligne de vie et le temoin reste une personne du document en attente d’être relié à un autre individu.

    Le doute est une information quantifiable. J’espère que sur ce point, vous serez un peu moins dubitative. Le processus généalogique consiste en la transformation d’informations « document » (preuves) en informations « arbre » (résultat). Cette transformation doit pouvoir être réversible (doutes, erreurs, hypothèses), les modèles actuels ne le permettent pas.

    Nicolas L.

    1. Brigitte

      merci de cette réponse claire. Le seul hic, c’est que ca me donne de plus en plus envie de tester … 🙂

  3. Bonjour Brigitte,
    Bel article déjà.
    Que de questions…. pour répondre à certaines, dans ton projet de « reconstitution des familles sur un petit triangle Chalandray-Latillé-Ayron »
    Une technique que j’applique est d’abord de former une structure, une ossature sur les communes qui traverse les siècles sur quelques familles, 19e -18e-17e … à l’aide des autres arbres en ligne. (bien sur en re-vérifiant les données). Sinon oui, tu vas buter sur les problèmes d’identifications que tu énonces. Ensuite tu agrèges les autres couples dessus, je ne suis pas sur que l’on puisse méthodiquement/chronologiquement tout relier dès le premier coup. Et une fois la méga-structure de réalisée, tu peux rentrer dans le détail, d’identification des beaucoup de témoin. Mais à chacun ses méthodes, cela suppose beaucoup d’aller-retour dans les registres et pour ma part la construction d’un recensement à part – une base mariage- naissance- décès.

    Ensuite dans le cadre du méga-arbre mondial, je pense, dans sa phase de lancement, il ne peut être réalisé qu’à partir d’arbre généalogique déjà réalisé – déjà tu envisages d’inclure les frères et sœurs et autres branches collatérales – une sorte d’arbre que nous pratiquons pour beaucoup, ascendants – descendants, multi patronymes. Mais si ton méga-arbre ne partait que d’une généalogie ascendante stricte et en fait, c’est le croisement des arbres ascendants dans le méga-arbre qui amène les cousinages ?? Du coup nombre de questions tombent.
    Mais nous savons que le méga-arbre ne peut avancer, les branches de chacun étant trop éloignées sans une multitude de contributeur, mais finalement n’est ce pas le but recherché ?

    Sinon il existe parfois des arbres collaboratifs dans certaines communes – une écriture à plusieurs mains- avec une augmentation importantes de doublons et erreurs de saisie. Car les patronymes changent beaucoup d’orthographe même sur une période courte. Et pourtant il s’agit de la même personne. C’est la faiblesse du projet à mon sens, une approche rigoriste à la virgule prêt des indications rédigées sur l’acte.

    Pour la partie sauvegarde, rien ne t’empêche de faire une sauvegarde de temps en temps de tes recherches déposées dans les arbres en lignes. Cependant les sites que tu indiques sont des maisons sérieuses.

    Souvent on a la réponse à ses propres questions, dans celle qui nous plaisent le moins… pour les multiples raisons que tu évoques, tu auras plusieurs arbres, un sur ton PC et un autre en ligne. Souvent un arbre sur le PC pour les cousinages de moins de 100 ans pour des questions de sécurité (pour eux) et de respect de la loi. Un autre arbre de ‘recherche’ pour nos ancêtres.

    Cependant à vous lire, et voir votre enthousiasme, vous participerez un jour à ce méga-arbre mondial lorsque votre arbre multi-branches sera pleinement avancé et le projet collaboratif mondial levant vos doutes…
    Frédéric

    1. Brigitte

      bonjour Frederic, merci de cette contribution.
      Entendons nous bien, je n’ai jamais douté que Geneanet ou MyHeritage étaient des maisons sérieuses. Mais même des maisons sérieuses peuvent un jour mettre la clef sous la porte 🙂 En fait je ne suis pas encore prete à ne plus avoir mes données sur mon disque dur, si mon travail est en totalité intégré dans un arbre commun qui n’est plus directement lié à moi, je crois que j’ai l’impression que ce n’est plus mon travail. Pas très rationnel comme réaction, je sais, mais je ne revendique pas d’être toujours rationnelle 🙂

      Le souci des orthographes approchantes va aussi être un beau casse tête, avouons qu en tout cas le sujet nous interpelle tous un peu, à voir les réactions suscitées par ce modeste article ….

      1. Anonyme

        Bonjour,
        j’ai suivi la piste du contributeur après moi. A la lecture de son projet, effectivement j’étais resté sur un ‘ancien’ modèle de généalogie. Je comprend mieux tes questions.
        Oui tu vas devoir ressaisir tes recherches…
        oui tu vas devoir re-indexer tes documents…
        effectivement, il n’y a plus la liaison donateur (généalogiste) – arbre.
        Oui le sujet : l’arbre mondial est un sujet fascinant.
        Surtout par une approche par documents, avec les erreurs sur les sources : de mémoire je citerais : inversion prénom mère – fille à un mariage,les erreurs sur le patronyme de la mère, les approximations sur les ages, sur les lieux supposés de naissance. Un témoin qui porte le même nom prénom que le marié.
        j’ai beaucoup aimé aussi, 2 frères avec le même prénom qui se marient dans la même commune, je comprenais pas ce qui m’arrivait.
        et on a pas parler des freins culturels ^^
        Frédéric

  4. Salut Brigitte ! Je vais à peu près dans le même sens que toi. Et ne débattrai donc pas sur les idées. Juste une remarque concernant « le cloud ». Les données sur le cloud sont forcément protégées du crash d’un serveur puisque le principe du cloud est justement de disperser des miettes de données sur plusieurs serveurs (voire des tas !) afin de permettre l’accès permanent aux données.
    Ensuite, une info : je collecte systématiquement toutes les données DADU que je trouve, y compris dans ton triangle. Avec la rigueur que cela comprend (les homonymes aussi !) nous pourrions peut-être allier nos dépouillements pour le faisceau commun ?
    Bises
    Léti
    -> http://gw.geneanet.org/familledadu

    1. Brigitte

      coucou cousine

      je ne sais pas comment les start ups prévoient de stocker leurs données. Pour Family search, j’imagine que leur arbre mondial est sur leurs mega serveurs sous leurs montagnes, et vu l’argent qu’ils ont, je m’inquiète assez peu. Pour les autres, si Geneanet devait mettre la cle sous la porte, que se passerait il ? Je ne me suis jamais vraiment posé la question, parce que mes données en ligne ne sont qu’une copie de ce que j’ai sur mon disque – et qui est sauvegardé justement sur le cloud :p
      Pour l’instant, je mets en ligne mes dépouillements ici – Geneanet demande une formalisation qui n’est pas celle que je récupère d’Heredis … mais je pense que ca serait une bonne idée de mettre nos fichiers en commun.
      Brigitte

  5. @Sophie :
    Ta dernière remarque ne me parait pas du tout pertinente. à mon sens, un ancêtre n’appartient à personne. Je ne suis pas un ayant droits de tous les ancêtres BECLE recensés. Je ne peux pas m’opposer à la publication de données à son endroit.
    Ou alors, faudrait-il demander l’avis de tous les descendants de cet ancêtres, ce qui semble un boulot pour Coutot-Roehrig.

    1. Je suis entièrement d’accord avec vous deux. Un ancêtre n’appartient à personne.
      Via cet exemple, que je qualifierai de « par l’absurde », je tenais à mettre en avant des attitudes déjà rencontrées soit au sein de sa propre famille soit via des cousins éloignés sur des bases telles Geneanet.

      Ce qui nous semble une évidence ne l’est pas pour tout le monde, et il faut en tenir compte.

  6. Bonjour Brigitte,

    Je te rejoins dans tes interrogations. Mon raisonnement est peu ou prou le même :

    – Mes données sont sur Geneanet et dans mon logiciel : je n’ai pas envie de les saisir dans une troisième base (d’autant que dans le cas de Brozer il faut tout reprendre depuis le début puisque le Gedcom ne semble pas reconnu)
    – Quid de la pérennité de l’arbre en ligne ? La société connaît des difficultés financières, est-il prévu un export des données ? Sous quelle forme (re : ma remarque concernant Brozer) ?
    – N’oublions le caractère humain : tu rentres des données de ton village Latillé dont un ancêtre mort au bagne, cet ancêtre est le mien et je ne veux pas que cette information soit publiée. Quid de la justification de la date et du lieu de décès ?

    Il reste encore trop de questions qui, je l’espère, trouveront réponses.

    1. Guyard

      « un ancêtre mort au bagne, cet ancêtre est le mien et je ne veux pas que cette information soit publiée. » Etes vous la seule descendante ? Quelqu’un faisant des recherches sur les bagnards ne pourrait pas inscrire cette information ? En quoi sommes nous propriétaires des informations concernant nos ancêtres défunts ?

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