J comme Jumilhac

Ecrit par

Brigitte Billard

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes



Connaissez vous le Périgord vert ?

CARTE_perigord_vert

C’est là que je vous emmène aujourd’hui, dans la petite ville de Jumilhac le Grand, en Dordogne, tout près de la Haute Vienne.

Jumilhac-le-Grand est dans l’état actuel de mes connaissances le berceau des Dabzat, le nom de la mère de ma belle mère.

Le premier Dabzat que j’y ai localisé est Pierre Dabzat, maitre cloutier, né vers 1744, probablement à Chalusset, un des villages du lieu. Quatre générations plus tard, l’arrière grand père de mon mari, Jean Dabzat, forgeron, né en 1837 à Chalusset, quitte Jumilhac dans le courant des années 1860. Ses descendants ne vont pas y revenir.

La carte de Cassini de Jumilhac, nommé à cette époque le Grand Jumilhac, indique que Chalusset, le village d’origine des Dabzat, est un village important. Sur le Périgord, petite rivière qui se jette dans l’Isle, dans le coin Nord Ouest de la carte, j’ai indiqué d’une flèche la forge des Feignières.

Extrait de la carte de Cassini n° 34
Extrait de la carte de Cassini n° 34

Si Jumilhac est connu pour son superbe chateau – dont mon ami François Fremeau vous parlerait bien mieux que moi – ce sont les forges du lieu qui m’intéressent, puisque les Dabzat étaient des forgerons.

Avant la Révolution, et jusqu’au milieu du 19ème siècle, une part importante de l’économie locale reposait sur cinq forges : quatre sur l’Isle et la cinquième sur le Périgord, la forge des Feignières. C’est probablement aux Feignières qu’ont travaillé les ancêtres de mes enfants. J’y retrouve la famille Dabzat dans le recensement de 1841, où les hommes sont forgerons chez Constantin Prevost, le maître de forge.

Vers 1860-1870, les forges de Jumilhac ferment les unes après les autres.

C’est à cette période, probablement parce qu’il fallait trouver du travail ailleurs, que Jean Dabzat, l’arrière grand père de mon époux, quitte Jumilhac. Il part vers le sud, à Beleymas, où il y a également une forge, puis part en Charente, à Nieul, pour travailler à la forge de Champlaurier.

Je n’ai encore jamais mis les pieds dans le Périgord, il est vraiment temps que j’aille visiter tous ces lieux que je découvre à travers mes recherches.

[Jean Dabzat – Sosa 22]

2 réponses à “J comme Jumilhac”

  1. Annick H.

    Une visite dans le Perigord qu’il soit blanc, vert, pourpre ou noir est une experience magnifique. Mes parents ont choisi cette region pour leur retraite apres avoir retape une petite fermette au fil des ans pendant leurs vacances annuelles. Je me sens presque plus « a la maison » dans cette region que dans ma Lorraine natale.

  2. Ces images des cartes de Gallica sont vraiment magnifiques ! Elles m’enchantent à chaque fois… Elles illuminent ton article. Bravo !

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